Privé de ses sept Tours de France et radié à vie, Lance Armstrong ne témoignera finalement pas sous serment devant l’Agence américaine antidopage (USADA) qui aurait pu réduire sa suspension à 8 ans en cas de collaboration. Suite à son entretien télévisuel avec une vedette du talkshow américain, le cycliste texan de 41 ans avait jusqu’à mercredi pour donner sa réponse.
« Pour plusieurs raisons, Lance ne participera pas aux efforts de l’USADA d’effectuer des poursuites sélectives aux États-Unis qui ne font que diaboliser certains individus tout en n’abordant pas les 95 % du sport cycliste qui ne sont pas sous sa juridiction », a fait savoir son avocat Tim Herman dans un communiqué qui a vraisemblablement surpris l’agence américaine antidopage.
« Ces dernières semaines, Lance Armstrong nous a amenés à croire qu’il voulait venir nous aider mais qu’il était préoccupé par de possibles répercussions judiciaires au plan pénal et civil. Et nous apprenons (…) par la presse que M. Armstrong a choisi de ne pas saisir l’occasion de venir honnêtement participer aux efforts de redressement de son sport », a commenté Travis Tygart, président de l’USADA dans un communiqué.
Selon son avocat, Lance Armstrong se dit toutefois prêt à être « le premier à passer la porte d’un tribunal international dont le rôle serait d’aborder dans sa globalité le cyclisme professionnel, sport presque entièrement européen » pour y répondre à « toutes les questions ». Cette instance ne semble pas encore prête de voir le jour car l’Union cycliste internationale (UCI) et l’Agence mondiale antidopage (AMA) n’arrivent pas à s’entendre sur ce sujet.
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