Insecticides, antiparasitaires pour animaux de compagnie puis traitements du jardin sont les trois premiers contaminants domestiques utilisés par les femmes de la cohorte Elfe pendant leur grossesse. La moitié d’entre elles habitant par ailleurs à moins de 50 mètres d’une zone cultivée.
Des cheveux collectés chez elles à la naissance ont été analysés pour 140 pesticides d’intérêt : 90 % y ont été détectées, aucun n’était indemne, avec 25 à 65 molécules/cheveu.
Non publiée, une étude cas-témoins sur 50 hypospadias a révélé une augmentation du risque avec les antipuces et tiques (OR ≈ 2,2) et à la proximité de champs de blé, colza ou orge (OR ≈ 2,5), tandis que les cultures fourragères ont un effet protecteur (OR ≈ 0,5). Des associations jusqu’ici inconnues ont aussi été mises en évidence avec les données anthropométriques à la naissance, à la baisse mais aussi à la hausse.
2 e journée scientifique Elfe. Cécile Chevrier, Inserm UMR 1085
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé