Pourquoi choisir médecine générale ? Quelle vie mènent les internes de MG ? Ont-ils la reconnaissance de leurs confrères ? Dimanche 23 février, une jeune généraliste livrait sa propre expérience sur ces questions dans l'émission « Femmes d'exception » sur France Info. Ariane Mussédy (c'est son pseudonyme) avait déjà raconté son histoire dans un livre cosigné avec trois consoeurs, intitulé « Internez-nous ! Vos (futurs) médecins généralistes témoignent » (Editions Books on deman, collection Paroles d'étudiants).
La généraliste, âgée de 28 ans, revient sur le parcours du combattant des internes, qui sont souvent à la limite du burn out et rarement reconnus à leur juste valeur par leurs aînés et par les patients eux-mêmes. Elle pointe aussi du doigt le manque de reconnaissance de la médecine générale, aussi bien de la part de son entourage qu'au sein même de la profession. « Tu vas travailler plus pour gagner moins, s'entend-elle dire. C'est pas compatible avec une vie de femme. Fais plutôt dermato ou radiologue. »
Pourtant la jeune femme, qui a brillamment réussi ses études, a fait ce choix par vocation. Le généraliste n'est pas seulement celui qui soigne les bobos de la vie quotidienne, c'est « ce qu'il y a de plus dur, parce qu'il faut savoir tout faire » justifie Ariane Mussédy, qui travaille à l'hôpital avant, espère-t-elle, de créer une maison médicale en province.
Rhumatologie
Prise en charge de la goutte en 2025
Mise au point
Le prurit
Mise au point
Les infiltrations en médecine générale
Mise au point
Diagnostic de la maladie d’Alzheimer en 2025