L’Association nationale des internes en médecine du travail (ANIMT) dénonce la « situation préoccupante » à laquelle sont confrontés plusieurs confrères pour terminer leur formation en Champagne-Ardenne.
Pour valider leur cursus, les internes de médecine du travail doivent réaliser « 4 semestres dans des services agréés pour d’autres spécialités médicales ». Or, ces terrains de stage ne sont pas en nombre suffisant en Champagne-Ardenne, affirme l’ANIMT.
Les internes doivent se contenter de « solutions de fortune ou de dernière minute », en réalisant des stages hors subdivision ou « dans des disciplines n’ayant aucun rapport ni intérêt dans la formation du futur médecin du travail ».
L’ANIMT demande à l’agence régionale de santé (ARS) de Champagne-Ardenne d’anticiper les besoins et appelle Marisol Touraine à la plus grande vigilance. « Les internes de médecine du travail, au même titre que tous les autres internes, doivent pouvoir effectuer dans des conditions normales et satisfaisantes tous les stages cliniques qu’ils ont l’obligation d’accomplir dans le cadre de leur formation », conclut l’ANIMT.
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