Moderna a lancé une première étude clinique pour son candidat vaccin quadrivalent à ARNm contre la grippe saisonnière, l’ARNm-1010, a annoncé le laboratoire dans un communiqué du 7 juillet. Quelques jours plus tôt, Sanofi affichait également ses ambitions sur l’ARNm.
Chez Moderna, l’essai randomisé de phase 1/2 (environ 180 participants) vise également à évaluer l'innocuité, la réactogénicité et l'immunogénicité de l'ARNm-1010 chez les adultes de plus de 18 ans. Le candidat vaccin cible les lignées recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont la grippe saisonnière A H1N1, H3N2 et la grippe B Yamagata et Victoria, indique le laboratoire.
Un vaccin contre quatre virus respiratoires
À terme, Moderna a pour objectif de proposer un vaccin respiratoire pour les populations adultes et âgées combinant la grippe saisonnière, le rappel du Covid-19, le virus respiratoire syncytial (RSV) et le métapneumovirus humain (hMPV). « Les vaccins combinés respiratoires sont un pilier important de notre stratégie globale de vaccins à ARNm », commente Stéphane Bancel, P-DG de Moderna, dont la société va évaluer en clinique plusieurs candidats avec différentes combinaisons d'antigènes contre les virus de la grippe saisonnière.
Le groupe français a également fait part du lancement d'un premier essai de phase 1 pour un vaccin antigrippal monovalent à ARNm chez 280 sujets, avec son partenaire Translate Bio. Destiné à évaluer la tolérance et l’immunogénicité du candidat vaccin, cet essai portera sur deux formulations du vaccin à ARNm contre la grippe (MRT5400 et MRT5401), « la différence entre les deux formulations (tenant) à la nanoparticule lipidique qui encapsule l’ARNm », explique le groupe, qui attend des données intermédiaires « d’ici à la fin de 2021 ».
Colopathie fonctionnelle : la réponse au régime pauvre en fodmaps dépend du profil métabolique
Eat’s OK : une appli pour un accompagnement nutritionnel adapté à la prise de médicaments
Patients âgés insuffisants rénaux : repousser le plus possible la dialyse pourrait être la meilleure option
Vieillissement : l’analyse moléculaire révèle une accélération à 44 et 60 ans