C’est une gageure, avec une présidence limitée à une seule année, de faire changer l’Académie nationale de médecine ; le Pr Michel a pourtant réussi deux avancées :
- l’arrivée des associations de malades dans l’enceinte de la rue Bonaparte, à l’instigation du Pr Marc Gentilini ; pour la première fois, des ONG (MSF, Secours populaire Français, Croix Rouge, Fondation Raoul Follereau…) ont fait leur entrée avec une plateforme de réflexions et échanges qui est appelée à se renouveler chaque année ;
- la prise de parole des médecins généralistes qui, bien qu’inéligibles, peuvent désormais intervenir à la tribune pour évoquer, sous l’égide de la commission XVI, des actes qui n’étaient pas jusqu’à présent abordés dans l’hémicycle.
Des évolutions juridiques sont aussi en cours, avec l’inscription des statuts de l’Académie de médecine dans la loi, en attendant la réforme du règlement.
« Et bien sûr, ajoute le Pr Michel, nous restons plus que jamais vigilants pour faire entendre la voix de la liberté dans les grands débats sociétaux. » Est particulièrement attendu, à la fin de l’année, l’avis du groupe de travail (présidé par le Pr Henrion) sur l’extension de la PMA (procréation médicalement assistée) aux couples homosexuels féminins.
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