Ça avance sur la protection des orphelins de soignants morts à cause du Covid. Les députés ont en effet adopté ce mardi une résolution qui plaide pour la création d'un statut pour les enfants des acteurs de santé décédés du Covid-19. Une initiative « témoignant de la reconnaissance nationale à tous les soignants », explique son auteur, François Jolivet.
Portée par ce député LREM de l'Indre, cette résolution salue notamment dans son article unique l'hommage aux soignants annoncé pour le 14 juillet, et invite le gouvernement « à considérer la création d'un statut spécifique de reconnaissance nationale pour les enfants de soignants décédés du Covid-19 sur le modèle du statut de pupille de la Nation ». « Nous ne connaissons pas précisément le nombre de familles concernées », a relevé François Jolivet, en défendant un texte « fédérateur » qui se veut « une incitation » à l'action adressée au gouvernement.
« Garantie des droits pour les enfants »
Le député a souligné que le statut de pupille de la Nation, né après la Première Guerre mondiale, avait déjà été étendu à plusieurs reprises, notamment aux personnes victimes de terrorisme. Ce statut offre aux enfants concernés une protection matérielle et morale particulière exercée par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
Même si cette résolution est non contraignante pour l'exécutif, le secrétaire d'État à la Protection de l'enfance Adrien Taquet a indiqué que le gouvernement l'examinerait « avec gravité ». Il travaillera « dans les prochaines semaines à la garantie des droits pour les enfants de soignants décédés » du Covid-19, sur le modèle qui sera adapté du statut des pupilles de la Nation, et s'engage « à faire des propositions en ce sens », a-t-il ajouté.
P. T. (avec AFP)
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