L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) restreint l'utilisation des antivitamines K (AVK) en raison de la mise en évidence d'un risque immuno-allergique pour les patients, mais aussi de risques pour le fœtus et l'enfant en cas d'exposition pendant la grossesse.
À compter du 1er décembre 2018, le Préviscan (fluindione) ne doit plus être prescrit en initiation. En effet, les effets immuno-allergiques rapportés, rares mais sévères, sont plus fréquents avec les AVK à base de fluindione qu'avec ceux à base de warfarine et d'acénocoumarol. La prescription de Préviscan est donc à réserver uniquement au renouvellement chez les patients équilibrés par ce traitement. L'ANSM invite les professionnels de santé à surveiller les patients déjà sous Préviscan.
Les AVK, contre-indiqué chez la femme enceinte
Par ailleurs, l'ANSM contre-indique l'utilisation de tout AVK chez la femme enceinte, en raison d'un risque d'avortement spontané ou de malformations notamment. En l'absence d'alternative efficace, les femmes ayant une valve cardiaque mécanique font toutefois exception à cette contre-indication.
L'ANSM rappelle que les patients ne doivent en aucun cas arrêter leur traitement sans avis médical.
Les antivitamines K sont des anticoagulants oraux, notamment indiqués pour le traitement de la fibrillation atriale de la thrombose veineuse et de l'embolie pulmonaire.
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé