Dans un communiqué de presse publié mercredi, le groupe « Vaccination et Prévention » de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf) a répondu aux arguments avancés par le Pr Henri Joyeux dans une pétition diffusée la semaine dernière, dans laquelle il fustigeait la dangerosité supposée du vaccin hexavalent Infanrix* Hexa – seul vaccin actuellement disponible pour immuniser les nourrissons contre la diphtérie, le tétanos et la polio.
Le groupe dit « dénoncer vigoureusement cette campagne » et compte « corriger les approximations et détournements qui figurent dans ce message ». En premier lieu, la société savante rappelle que les vaccins hexavalents sont efficaces et sûrs – leur efficacité et leur innocuité ayant été « largement validées par des essais cliniques et une surveillance constante ». Samedi, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait elle aussi répondu au Pr Joyeux. « On ne joue pas avec des sujets aussi importants que la vaccination, on n’attise pas les craintes », avait-elle déclaré, dénonçant une campagne menée « par un médecin qui s’est déclaré contre la pilule, contre l’avortement, qui a pris des positions rétrogrades sur toute une série de sujets ».
Rentrée 2025 : l’école, l’autre désert médical
Aux Assises nationales des Ehpad, le secteur réclame à l’État de « fixer le cap »
Suicide assisté : une douzaine de militants devant la justice
Aide active à mourir : la réforme peut-elle être reportée sine die ?