Une équipe de chercheurs qui publie ses résultats dans « Nature Communications » a développé un test respiratoire de la tuberculose sensible à l’isoniazide. Le principe est basé sur le fait que les principaux antibiotiques utilisés dans le traitement de la tuberculose, en première ou deuxième ligne, sont des prodrogues, isoniazide, éthionamide..., qui ont été sélectivement activés par les enzymes mycobactériennes. L’enzyme mycobactérienne KatG , qui est responsable de l’activation de l’INH, produit une série de radicaux dérivés de l’INH dont un gaz, le 15N2 qui peut être mesuré en spectrométrie de masse.
Dans ce travail, les auteurs décrivent comment le test permet de détecter et de quantifier la production de gaz 15N2, produit de l’activation de INH par l’enzyme mycobactérienne KatG.
In vitro, le test est spécifique de la mycobatérie KatG, dépendant de la quantité microbienne et permet de distinguer les formes mycobactéries sensibles ou résistantes à l’INH. In vivo, utilisés sur chez des lapins infectés, le test donne un résultat rapide, en 5 à 10 minutes. Chez les animaux non infectés, le test est négatif.
Rapid in vivo detection, of isoniazid-sensitive Mycobacterium tuberculosis by breath test. S. W. Choi. Nature Communications 23 septembre 2014
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