À trois ans de l’échéance de 2015, l’Association des paralysés de France publie son 3e baromètre de l’accessibilité mesurant les efforts des communes en matière d’aménagement. L’évolution est encourageante : la moyenne nationale des chefs-lieux de départements est en effet passée de 11,6/20 à 12/20 en 2011, avec des notes allant de 17,4 pour Nantes à 7,1 pour Bar-le-Duc. Et seulement 15 chefs-lieux sont sous la moyenne contre 21 l’an passé.
Malgré les efforts indéniables des collectivités, l’APF distribue de nombreux cartons rouges, en matière de transport (47 % des lignes de bus sont accessibles dans les seulement 44 % des municipalités qui ont répondu à cette question), de logement (moins de la moitié des collectivités ont développé un système de recensement de l’offre de logements accessibles) mais aussi d’accès à un cabinet médical ou paramédical. Quelque 96 % des adhérents des délégations départementales APF interrogés estiment que les personnes en situation de handicap ont des difficultés à trouver un cabinet de généraliste ou de spécialiste accessible. Un taux qui descend légèrement à 76 % pour l’accès aux cabinets paramédicaux. « Le libre choix de son médecin traitant, de son ophtalmologiste, de son gynécologue ou dentiste n’existe pas pour les personnes en situation de handicap, car le critère s’effectue en premier lieu sur le degré d’accessibilité de l’établissement et non en fonction des compétences du professionnel », commente l’APF qui dénonce une « anomalie surréaliste ».
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