Réagissant au communiqué du ministère de la Santé admettant la possibilité d’autoriser des actes de conservation invasifs des corps de personnes atteintes de pathologies infectieuses, dont le VIH et les hépatites, le Conseil national du sida « se félicite de l’évolution de la position des pouvoirs publics » et note, avec satisfaction, que le ministère de la Santé, en lien avec le ministère de l’Intérieur, est décidé à encadrer davantage la pratique de la thanatopraxie et donc à renforcer les précautions universelles au bénéfice des personnels des opérations funéraires.
Le CNS invite aussi les pouvoirs publics « à réserver au plus tôt l’ensemble des actes de conservation invasifs à des lieux adaptés (chambre funéraire, chambre mortuaire) dans l’attente d’une définition des conditions adéquates de pratique de la thanatopraxie ».
En outre, le CNS renouvelle sa demande de levée de l’interdiction des soins de conservation pour les personnes décédées infectées par le VIH. « L’autorisation doit intervenir rapidement et s’accompagner d’une révision des certificats de décès qui, outre l’interdiction des soins de conservation, prescrivent la mise en bière immédiate dans un cercueil simple pour les personnes décédées atteintes du sida, en référence à une réglementation pourtant abrogée en 1998 », souligne le conseil.
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