Pour sécuriser au mieux ses 88 blocs opératoires et devenir le premier CHU européen, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris engage une démarche qualité basée sur le « standard sécurité AP-HP ».
Pilotée par le groupe projet « optimisation de l’organisation des blocs opératoires », constitué en avril 2011 à la demande de la directrice générale Mireille Faugère, elle doit être appliquée par l’ensemble des acteurs (chirurgiens, anesthésistes, infirmiers, internes...) à partir de janvier 2012. « Le standard sécurité AP-HP est issu du recensement des bonnes pratiques en cours dans les salles d’opération des 12 hôpitaux », explique le Pr François Haab, chef du service d’urologie à l’hôpital Tenon, et animateur du groupe projet.
Il comporte 3 volets. Pour améliorer la sécurité, la démarche exige tout d’abord d’être exemplaire sur les pratiques prioritaires définies par la Haute Autorité de santé dans le cadre de la certification des établissements de santé. Les professionnels des blocs sont ainsi tenus de réaliser parfaitement la check-list, de produire les taux d’infection de site opératoire, d’assurer la traçabilité des dispositifs médicaux implantables, et enfin d’analyser les événements indésirables.
Pour garantir la transparence, le standard sécurité AP-HP requiert également la production d’indicateurs de performance, qui doivent être rapportés au conseil de surveillance de l’Institution (où siègent 2 représentants des usagers) et seront communicables au public. Le conseil de bloc doit en outre organiser au moins une rencontre annuelle avec les commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).
Enfin, le volet formation se concentrera sur la diffusion de la check-list auprès des étudiants, internes, et usagers, « afin qu’elle devienne un réflexe », a précisé le Pr Haab.
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