Il semble possible de prévenir la survenue d’un syndrome métabolique en modifiant l’alimentation des enfants : réduction des lipides, majoration des fibres. C’est ce que suggèrent des médecins américains de Philadelphie, Joanne Dorgan et coll. Ils ont examiné 9 ans plus tard, 230 jeunes femmes de 25 à 29 ans, dont le comportement alimentaire avait été modifié dans le cadre de l’étude DISC (Dietary Intervention Study in Children).
Alors qu’elles avaient 9 ans de moins, leurs habitudes alimentaires de type occidental (lipides élevés, acides gras saturés, céréales raffinées) avaient subi un changement en profondeur : moins de lipides, limités à 28 % des apports quotidiens ; augmentation des fibres grâce aux fruits, légumes et céréales complètes.
Comparées à un groupe témoins, les participantes avaient une tension artérielle systolique moindre et une glycémie à jeun plus basse. Ces modifications n’étaient pas apparues plus tôt au cours du suivi. Ce qui suggère un effet retardé sur le long terme… Reste à déterminer s’il se maintiendra dans le temps.
« Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism », 27 octobre 2011.
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