L’Institut de veille sanitaire (InVS) a publié sur son site les données actualisées de la surveillance de l’hépatite A. En 2010, 1 244 cas ont été déclarés (1 219 en métropole, 25 dans les départements d’outre-mer). Pour la France métropolitaine, le taux annuel d’incidence des cas déclarés était de 1,97/100 000. « L’année 2010 a été marquée par la survenue d’une épidémie nationale d’hépatite A liée à la consommation de tomates séchées », note l’InVS. L’Yonne et la Haute-Marne, deux départements métropolitains qui affichent les taux d’incidence les plus élevés, ont été confrontés à la survenue de cas groupés dans des populations vivant sur des sites d’accueil pour gens du voyage dans des conditions sanitaires précaires.
Comme les années antérieures, les taux d’incidence sont plus élevés chez les hommes que chez les femmes et chez les moins de 15 ans que pour les autres classes d’âge.
Dans les 2 à 6 semaines précédant le début de la maladie, on retrouve deux principales expositions à risque : la présence de cas d’hépatite A dans l’entourage (46 %) et pour la plupart (78 %) dans l’entourage familial ; un séjour hors métropole (30 %) effectué, pour la moitié des cas (42 %), dans un pays du Maghreb.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature