Le texte réformant la médecine du travail, déjà adopté par le Sénat le 27 janvier, est arrivé ce jeudi en séance à l’Assemblée nationale. En introduisant les débats, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a estimé que l’opération visant à « améliorer les conditions de travail et la qualité de vie au travail » était « nécessaire » et « attendue ».
« La médecine du travail doit évoluer et se moderniser pour répondre à de nouveaux défis », a affirmé Xavier Bertrand, citant notamment « les risques psychosociaux » et « les troubles musculo-squelettiques ».
Alors que la réforme soulève des inquiétudes quant à l’indépendance des services de santé au travail, le ministre a salué « l’équilibre » trouvé sur la question de la gouvernance de ces structures, question au cœur des débats. La solution retenue est pour lui « un gage de transparence ». Le député PS Alain Vidalies a marqué son « désaccord » et estimé qu’« une des pistes importantes est l’implication des organisations syndicales salariées » et donc « du paritarisme ». Dans le camp socialiste également, Michèle Delaunay a plaidé pour la définition d’un « projet de santé durable ».
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