Le ministère de la Santé a activité ce mercredi, le plan national canicule à son niveau de veille saisonnière. Concrètement, Météo-France et l’Institut de veille sanitaire (InVS) assurent une veille biométéorologique permettant de détecter la survenue d’une canicule. Si une alerte est émise, les préfets de département concernés enclencheront le niveau de mise en garde et actions (MIGA). En cas de canicule aggravée avec effets collatéraux (rupture de l’alimentation électrique, pénurie d’eau potable, saturation des établissements de santé…), le niveau de mobilisation maximale sera déclenché par le Premier ministre après avis des ministères de la Santé et de l’Intérieur. Pour mémoire, le dernier épisode majeur de canicule constaté remonte à 2006, « hormis deux épisodes assez brefs en 2009 et 2010 », rappelle la Direction générale de la santé (DGS). Le plan canicule inclut également un dispositif d’information et de communication à destination du grand public, des professionnels et des établissements de santé, avec entre autres un numéro vert 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe).
Il comporte également la mise en œuvre de mesures de protection des personnes à risque hébergées en institutions (établissements d’hébergement de personnes âgées et établissements pour handicapés) ou hospitalisées en établissements de santé.
Cette veille canicule doit en principe s’achever le 31 août, sauf si les conditions météorologiques imposent son maintien.
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