L’adipocyte révèle des capacités limitées à stocker de manière adéquate les graisses. Au-delà d’une certaine quantité de corps gras absorbés, différents processus biologiques conspirent pour empêcher l’expansion du tissu adipeux. D’autres problèmes peuvent alors apparaître.
En réalisant un profilage des gènes impliqués dans l’activité des adipocytes, Sethi et coll. remarquent la présence d’une protéine nommée Secreted frizzled-related protein 1 (SFRP1), produite par l’adipocyte, qui pourrait être impliquée dans les modifications du métabolisme en cas de dépassement des possibilités et être responsable d’une augmentation du risque de diabète et de maladies cardio-vasculaires.
SFRP1 augmente jusqu’à un certain pic chez les personnes ayant une obésité légère.
Le tissu adipeux des personnes obèses ou diabétiques présente des signes d’altération de la régulation. Le SFRP1 chute et c’est cette chute qui pourrait expliquer le lien entre l’obésité morbide et le syndrome métabolique.
« International Journal of Obesity », en ligne le 8 novembre 2010.
Quotimed.com, le 09/11/2010
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