Des femmes infertiles qui ont des problèmes de dates

Chez les couples consultant pour infertilité, l’éducation des patientes pourrait représenter une étape très utile pour améliorer les résultats. Une étude australienne montre que 87 % de femmes confrontées à des difficultés à la conception, ont une connaissance lacunaire de leur période de fertilité. Les chercheurs de la Monash University ont étudié 204 femmes venues consulter pour des difficultés à la conception, dans deux cliniques de Melbourne. Seules 13 % d’entre elles étaient capables d’identifier correctement les jours de fertilité au cours du cycle menstruel (juste avant l’ovulation et au moment de celle-ci), pendant lesquels elles savaient pouvoir être enceintes. Mais à 68 %, elles étaient persuadées avoir correctement programmé leurs relations sexuelles au cours du cycle. Par ailleurs, 87 % d’entre elles exprimaient un besoin d’information sur la fertilité, car elles tentaient d’améliorer leurs connaissances en cherchant des informations, essentiellement sur internet et dans des livres.

Un couple sur six touché par l’infertilité en Australie

Kerry Hampton et coll., en concluent qu’une mauvaise connaissance des périodes de fertilité pourrait figurer parmi les freins à la fertilité (l’infertilité touchent environ un couple sur six en Australie). « L’étude révèle l’existence d’un fossé entre les besoins qui existent en matière d’éducation à la fertilité des femmes et ce que les professionnels estiment nécessaire de leur fournir en la matière. »

« L’éducation à la fertilité pourrait représenter une étape fondamentale des soins préconceptionnels et une étape fondamentale lors du début de la prise en charge des couples qui viennent consulter pour ce type de difficultés. »

International Journal of Advanced Nursing, 3 septembre 2012.