Ces participantes ont été réparties en trois groupes d’âge : moins de 40 ans, de 40 à 50 ans, 50 ans et plus. Le taux d’infections a été 2,7 fois plus élevé dans le groupe le plus âgé par rapport au plus jeune. De même, chez les plus de 50 ans ont été constatés le plus de problèmes de cicatrisation, conduisant à des interventions à répétition pour débridement. Dans le groupe intermédiaire, 40-50 ans, enfin, une tendance aux infections se dessinait.
Des études antérieures avaient identifié plusieurs facteurs de risque de complications, comme l’obésité, le tabac ou une chirurgie étendue. Mais les auteurs américains y ajoutent la carence hormonale. Ils s’appuient sur une moindre fréquence d’infections chez les femmes sous traitement hormonal substitutif mais sur son augmentation chez celles ayant subi une ovariectomie ainsi que sur la tendance à la hausse à la quarantaine.
L’équipe suggère donc de porter une attention particulière au statut hormonal des patientes qui demandent une réduction mammaire, sans négliger de rechercher un antécédent d’ovariectomie. Ils vont même jusqu’à se demander si une supplémentation hormonale transitoire ne serait pas une bonne prévention des infections.
« Plastic and Reconstructive Surgery », décembre 2011.
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