DEUX GRANDES CAUSES sont reconnues. Il s’agit des expositions professionnelles à des produits pathogènes, d’une part, et, d’autre part, des pollutions domestiques ou environnementales extérieures. Si les premières sont de mieux en mieux identifiées, les secondes méritent encore d’être correctement précisées et définies.
Le piège, qu’expliquent les pneumologues, se trouve dans ce que le fumeur peut être également victime de ces facteurs environnementaux. Dès lors il convient de ne pas s’arrêter à l’intoxication tabagique lorsqu’est posé le diagnostic de BPCO. Il est capital de chercher une autre cause responsable associée à la cigarette. D’autant qu’il existe une probable potentialisation du facteur d’environnement par le tabac.
Les expositions professionnelles à des produits pathogènes sont donc mieux précisées. C’est ainsi qu’il est retrouvé une forte prévalence de la BPCO chez les agriculteurs, les mineurs (en dehors de la silicose) et dans l’industrie textile, notamment celle du coton. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive.
Pour cette enquête, la médecine du travail ainsi que l’association BPCO ont participé à l’identification des polluants responsables. La méthode reposait sur le port de capteurs par des employés dans certaines entreprises. Ces capteurs ont permis de quantifier les niveaux de pollutions et les sites à risque. C’est ainsi que quatre groupes de polluants professionnels ont été déterminés : les poussières minérales (silice et silicates, ciment, charbon) ; les poussières organiques (coton, jute, endotoxine, grain, bois) ; les fumées et vapeurs (combustion, gaz d’échappement) ; les poussières métalliques (osmium, vanadium, fumées de soudure).
* Du 28 au 31 janvier 2011, au Grand Palais, Lille. Renseignements sur le site www.congres-pneumologie.fr
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