Choléra en Haïti : il y a urgence, selon l’ONU

Publié le 12/11/2010
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Crédit photo : AFP

C’EST À Port-au-Prince, où plus d’un million d’habitants vivent dans des conditions sanitaires précaires depuis le séisme de janvier (un séisme de faible magnitude a été ressenti hier matin), que la situation est potentiellement la plus inquiétante.

La semaine dernière, l’ouragan Tomas, qui a fait au moins 21 morts, a entraîné une augmentation du volume d’eau polluée. Sur les dix départements d’Haïti, cinq sont directement affectés par l’épidémie, indique l’ONU, qui s’attend à ce que près de « 200 000 personnes montrent des symptômes du choléra, allant de diarrhées légères à une déshydratation sévère ». « Les cas (de choléra) devraient apparaître lors d’une poussée de l’épidémie qui se produira de façon soudaine dans différentes parties du pays. »

Face à cette propagation attendue de l’épidémie, l’ONU estime que des ressources devront encore être mobilisées pour au moins six mois. « Un effort considérable a déjà été fourni, mais la quantité même de matériel d’aide qui doit être distribuée dans les jours et semaines à venir demande plus de soutien logistique et financier pour le gouvernement (d’Haïti) de la part des agences humanitaires et des donateurs », explique l’ONU. Sans ce nouveau soutien, « l’épidémie pourrait bien venir à bout de nos efforts », avertit l’organisation. Les fonds recueillis permettront d’offrir surtout des soins de santé, d’assainissement et hygiène.

Quotimed.com, le 12/11/2010

STÉPHANIE HASENDAHL

Source : lequotidiendumedecin.fr