Alimentation des jeunes

Prévenir les déficits en micronutriments

Publié le 28/04/2004
Article réservé aux abonnés
1276196736F_Img170347.jpg

1276196736F_Img170347.jpg

Les minéraux, oligoéléments et vitamines sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme, alors même que celui-ci ne peut les synthétiser (exception faite des vitamines D et K) ; l'apport est donc uniquement alimentaire.
Ces dernières décennies, les habitudes de consommation des adultes et des enfants ont été profondément changées. On constate : une réduction du temps des repas, une évolution des modes de préparation culinaire, le développement des produits transformés (surgelés, sous vide...) et une évolution des choix alimentaires sans doute largement influencée par la publicité. Ainsi, les choix sont davantage liés au goût et à la commodité qu'à une recherche d'équilibre nutritionnel. Les conséquences sont fâcheuses pour les enfants et adolescents en pleine croissance, notamment du fait de la progression du grignotage. Globalement on note un excès de protéines et de lipides, couplé à une insuffisance de fruits et de légumes.

Les conséquences d'une alimentation carencée

Ce mode d'alimentation peut entraîner une déficience en vitamines, minéraux et oligoéléments chez les enfants et adolescents. Les carences les plus fréquentes sont celles en fer, en vitamine D et en folates chez l'enfant ; et celles en calcium et en fer chez l'adolescent. La déficience en fer est retrouvée chez 14 % des 2-6 ans, 6 % des 6-10 ans, chez 15 % des adolescents. Les apports en vitamines A, C, en zinc sont également insuffisants.
Comme l'a rappelé le Dr E. Antier, les conséquences des carences en minéraux et micronutriments sur le bon développement de l'enfant sont multiples. Une pâleur repérée au niveau de la paupière inférieure, témoigne d'un manque de fer et cuivre ; une altération de la peau et des phanères peut être due à une carence en zinc ; manque de fer et vitamine C peut se traduire par de moindres performances sportives ; un déficit en calcium et magnésium par des symptômes de spasmophilie ; par ailleurs, les phénomènes inflammatoires et allergiques seraient favorisés par des déficits en vitamines E et C, zinc, cuivre. D'autres situations doivent aussi faire évoquer un déficit : l'asthénie est un signe d'une insuffisance d'apports en vitamine C, en magnésium et fer, les infections à répétitions traduisent un affaiblissement du système immunitaire parfois lié à un déficit en vitamines A, C, E, en fer ou zinc ; un ralentissement de la croissance peut coïncider avec une carence en zinc ; des troubles de l'humeur et une irritabilité avec un manque de vitamine B, de magnésium et de calcium. Enfin, certains déficits ne sont pas repérés dans l'enfance et à l'adolescence, mais peuvent avoir des conséquences à l'âge adulte ; tel est le cas d'un déficit en calcium, qui fait le lit de l'ostéoporose ou d'un déficit en fer et en vitamine 9, posant des problèmes au moment d'une grossesse.
« Pour donner aux enfants, aux adolescents, toutes leurs chances, souligne le Pr J.-F. Duhamel, une supplémentation vitaminique et en oligoéléments, agissant en synergie peut être utile. »
Protovit enfants répond à cette préoccupation des médecins. Associant des minéraux (Ca, Mg, phosphore), des oligoéléments (Fe, Cu, Zn, manganèse) et 12 vitamines, cette préparation spécifique pédiatrique, la seule dotée d'une AMM pour les enfants de 6-14 ans, agréable au goût (fraise), facile à prendre (un comprimé à croquer une fois par jour), permet de compléter les apports alimentaires et de corriger les déficits.

*Conférence de presse organisée par les Laboratoires Roche avec, parmi les intervenants, le Pr J.-F. Duhamel (Caen), le Dr E.  Antier (pédiatre), F.  Daine (diététicienne, Paris).

> Dr MARTINE DURON-ALIROL

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7530