Du fromage allégé pour assurer un bon équilibre alimentaire

Publié le 12/05/2003
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Aliment-Santé

Les excès alimentaires jouent un rôle dans la genèse de certaines pathologies et l'apparition d'un surpoids. Alors que les apports nutritionnels conseillés (ANC, 2001) préconisent des apports énergétiques totaux composés de 10 à 15 % de protéines, de 30 à 35 % de lipides, de 50 à 55 % de glucides, notre alimentation reste trop riche en lipides.

Devant l'ampleur des dérives alimentaires, le ministère de la Santé a mis en place le programme Nutrition-Santé destiné à réhabiliter l'équilibre alimentaire. Un des objectifs de ce programme est d'augmenter la consommation de calcium en réduisant le nombre de personnes qui ont des apports calciques en dessous des ANC afin de lutter en particulier contre l'ostéoporose. Si les apports conseillés chez l'adulte doivent être de 900 mg/jour, chez les adolescents qui doivent assurer leur capital osseux, 1 200 mg/jour sont indispensables, de même chez les femmes de plus de 55 ans et les hommes de plus 65 ans. Pour couvrir un tel besoin de calcium, trois à quatre produits laitiers par jour sont nécessaires. Par exemple : 2 verres de lait, 2 ou 3 yaourts ou autres laitages, et une portion de fromage. En pratique, cela signifie qu'il vaut mieux augmenter la consommation de produits laitiers plutôt que de supprimer le fromage à la fin de repas en cas de régime restrictif, souligne le Dr M.-F. Oprendek-Roudey. Les règles à observer restent : l'équilibre protido-lipido-glucidique des repas, le respect des délais qui permettent de retrouver la sensation de faim et l'adaptation des dépenses énergétiques à ce que l'on mange.
Le calcium est présent dans les végétaux (de 20 à 25 %), les eaux calciques et les produits laitiers (de 65 à 70 %). Sa biodisponibilité est meilleure dans les laitages, car l'équilibre phospho-calcique y est totalement respecté. Rappelons aussi que les produits laitiers sont un exemple d'équilibre alimentaire. Ils contiennent des protéines (70 % de caséine), des lipides (3,5 % dans le lait entier, 1,6 % dans le lait demi-écrémé), des glucides (lactose), de 100 à 120 mg/ml de calcium (quel que soit l'écrémage), des vitamines (B2, B12, B9). Les laitages non écrémés contiennent également des vitamines A, E et D qui disparaissent lors de l'écrémage.
Quant aux fromages allégés, ils maintiennent les apports en minéraux et en vitamines et répondent à la fois aux besoins en calcium et à la nécessité de diminuer les apports en graisses saturées, notamment chez les personnes souffrant de dyslipidémies ou ceux qui doivent surveiller leur ligne.

Une réponse aux attentes du consommateur

Bref, le fromage a une part importante dans notre alimentation. Deux nouveaux fromages, Leerdammer Ligne (élu Saveur de l'année 2003), et Leerdammer à tartiner sont lancés aujourd'hui. Leur atout est de garder le goût unique du Leerdammer classique tout en permettant de contrôler les apports en matières grasses. Ils peuvent aussi s'intégrer à tous les repas et dans toutes les préparations. Il s'agit d'une réponse à une attente de consommateurs de produits allégés : un marché de près d'un ménage sur deux qui a connu une augmentation de 12 % en 2002 par rapport à 2001.
A noter que parmi tous les fromages, ceux qui sont à pâte pressée cuite ont une densité nutritionnelle (quantité de nutriments apportée par 100 kcal de produit) particulièrement bonne, car ils sont les plus riches en calcium et en protéines avec une concentration moindre en sodium. Leerdammer ligne contient 40 % de matière grasse en moins par rapport au Leerdammer classique, pour un apport calcique deux fois supérieur aux fromages allégés à pâte molle et environ dix fois plus élevé que les fromages allégés à pâte fraîche. Leerdammer à tartiner a une saveur douce appréciée par les enfants, il est riche en calcium (547 mg/100 g) et en protéines (18,5 g/100 g) tout en étant moins gras (18,1 g/100 g).

Conférence de presse organisée par Leerdammer, avec la participation du Dr M.-F. Oprendek-Roudey (attachée à l'INSEP) et Mme A. Müller (chef de produit Leerdammer).

Ludmila COUTURIER

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7332