Giovanni Battista Morgagni, natif de Forli, en Emilie-Romagne est considéré comme le pionnier de l’anatomopathologie. Il fit l’essentiel de sa carrière à l’université de Padoue où il tenait la chaire d’anatomie. Là, il pratiquera près de 700 autopsies, amassant une quantité infinie de données cliniques et anatomiques, suivant et développant les préceptes de l’anatomiste français, Raymond Vieussens qui, à Montpellier, dans les années 1690, avait donné des descriptions fidèles des symptômes du rétrécissement mitral et de l’insuffisance aortique.
Premier à décrire les syndromes de la maladie de Crohn
Pour sa part, Morgagni démontra que tout examen anatomique post-mortem n’avait aucun sens si un examen clinique n’était pas pratiqué auparavant sur le patient encore vivant. L’anatomiste italien fut ainsi le premier à décrire les syndromes de la maladie de Crohn sur un jeune patient de 20 ans qu’une perforation de l’iléon terminal emporta.
Morgagni publia en 1761 un volumineux ouvrage intitulé « Le Siège et les Causes des maladies démontrés par l'anatomie (De Sedibus et causis morborum per anatomem indagatis) dans lequel il rendit compte de toutes les anatomies qu’il avait pratiqué. L’ouvrage connut un grand succès et fut rapidement traduit en français, enn anglais et en allemand.
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