78% de nos concitoyens se prononceraient pour l’arrêt des soins si l'un de leurs proches se retrouvait dans un état de coma ou d'inconscience prolongée. Ce sondage Harris Interactive publié dimanche par Le Parisien-Aujourd'hui en France intervient alors que la mission Léonetti doit rendre ses conclusions le mois prochain et que la Cour européenne des droits de l’homme (CDEH) doit rendre sa décision le 7 janvier sur le cas de Vincent Lambert, dont les parents demandent le maintien en vie.
Par ailleurs, près de 69% des personnes interrogées disent avoir réfléchi à ce qu'elles souhaiteraient pour elles-mêmes si elles se trouvaient en coma ou inconscience prolongé et 28% affirment en avoir parlé à des proches ou avoir mis par écrit leur volonté. Un pourcentage qui peut surprendre, alors que l'observatoire de la fin de vie estimait il y a deux ans que 2% seulement de la population adulte avait consigné par écrit ses "directives anticipées".
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