C'est le nombre de naissances prématurées dans le monde en 2019 qui seraient imputables à la pollution de l'air (intérieur et extérieur), et en particulier aux particules fines PM2,5, d'après une méta-analyse américaine. Ce qui correspond à 35,7 % de toutes les naissances prématurées. Ces particules ont également contribué à la naissance de 2,8 millions de bébés de petit poids (15,6 %). Or, comme le rappellent les auteurs, prématurité et petit poids à la naissance sont associés à un risque accru de mortalité néonatale et infantile, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
R. Ghosh et al., PLoS Med, 2021. doi: 10.1371/journal.pmed.1003718