C'est la proportion des décès liés à la chaleur entre 1991 et 2018, qui est attribuable au changement climatique induit par l'activité humaine, selon une étude internationale publiée dans « Nature Climate Change », par la London School of Hygiene & Tropical Medicine.
Derrière cette moyenne, se trouvent de grandes disparités selon les territoires. En Asie du Sud-Est, c'est plus de la moitié des décès liés à la canicule qui sont attribuables aux émissions anthropogéniques ; en Amérique centrale et du Sud, plus de 60 % et jusqu'à 76 % en Équateur ou en Colombie.
A. M. Vicedo-Cabrera et al, Nat. Clim. Chang., mai 2021,11, 492–500