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Sécurité des médicaments : les génériques doivent-ils ressembler à leurs princeps ?

Publié le 12/06/2013

L'affaire du furosémide remplacé par erreur par des somnifères (zopiclone) réveille la polémique autour des médicaments génériques. À tort ou à raison, la sécurité de fabrication de ces produits moins coûteux est remise en cause par le grand public.

Les médecins sont nombreux à pointer du doigt un autre problème : le risque pour les patients de se tromper de pilules. Les génériques n'ont pas le même aspect que leur princeps, ce sont « des comprimés blancs et ronds, non discernables les uns des autres […] le patient ou l’infirmière ne sait plus ce qu'il prend ni ce qu'elle administre ! », témoigne un lecteur sur le site du « Quotidien ». Le cas récent du furosémide confondu avec du zipoclone en est un exemple.

D'où la proposition de cet autre lecteur : « Les médicaments génériques doivent ressembler physiquement aux princeps, les somnifères doivent être bleus ou sécables et reconnaissables comme le Lexomil et pas tous de la même forme et couleur pour encore et encore économiser... »

L'uniformité des génériques a-t-elle introduit un risque de confusion auprès des patients ? Faut-il imposer aux génériques d'être identiques à leur princeps, y compris dans leur présentation et leur forme ? Faut-il renforcer la sécurité de ces médicaments ? 

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Source : lequotidiendumedecin.fr