Des chercheurs britanniques ont mis au point un test à base de nanoparticules d’or capable de dépister à l’œil nu le VIH ou un cancer de la prostate dans le sérum du patient. Si celui-ci contient des marqueurs biologiques d’une maladie, la protéine p24 dans le VIH ou les PSA dans le cancer de la prostate, les nanoparticules d’or réagissent et colorent en bleu la solution du détecteur. En l’absence de marqueurs, les particules se séparent et donnent une teinte rougeâtre.
Selon ses inventeurs, ce prototype serait 10 fois plus sensible que les procédés actuels et dix fois moins cher à fabriquer. Sa grande sensibilité permettrait de dépister dès les premiers stades d’une infection ou d’une maladie. Seul inconvénient, le test ne fournit pas d’information sur la concentration des marqueurs biologiques ciblés. « Le test répond par oui ou par non, résume Molly Stevens, l’auteur principal. Il ne dit pas spécifiquement combien il y a de marqueurs dans le sang, juste s’ils sont présents, même à des concentrations ultra-faibles. » Les inventeurs ont pour projet d’évaluer la validité de leur méthode à grande échelle en intervenant avec des ONG dans des pays pauvres.
Nature Nanotechnology, publié en ligne le 28 octobre 2012.
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