Ce fonds d'archives, accumulées depuis le XIIe siècle jusqu'à nos jours par les administrations hospitalières parisiennes, constitue évidemment une source essentielle sur l'histoire des hôpitaux et de l'assistance dans la capitale. Il ouvre aussi des perspectives de recherche historique en matière religieuse, médicale, démographique, sociale et architecturale.
Se sont en effet succédé l'Hôtel-Dieu, le Grand Bureau des pauvres, l'Hôpital général, le Conseil général des hospices, l'administration générale de l'Assistance publique à Paris, et enfin l'actuelle AP-HP. Les archives concernent au total plus de 140 structures hospitalières (hôpitaux, hospices et fondations), ainsi que différents services d'assistance. Sophie Riché, documentaliste chargée de mission à l'AP-HP, a tout répertorié sous la direction de Sylvain Riquier, conservateur des archives. Livres de comptes, plans, prévisions budgétaires, entrées et sorties, gestion du personnel, rapports, photographies, etc. Tout y est mentionné, avec les numéros de liasse et les cotes pour les retrouver sur place, rue des Minimes.
L'ouvrage ne se contente pas de faire l'inventaire. Il veut servir de guide au chercheur grâce à des introductions historiques et de nombreuses tables (table des noms de personnes en particulier).
Les archives de l'AP-HP se révèlent en effet utiles pour les recherches généalogiques sur Paris concernant la période avant 1860, en tant qu'outil complémentaire des sources des archives de Paris, partiellement détruites lors de l'incendie de l'Hôtel de Ville en 1870.
* « Des hôpitaux à Paris. Etat des fonds des archives de l'AP-HP, XIIe-XXe siècles », par Sophie Riché, AP-HP, diffusé par la Documentation française, 864 p., 53,36 euros.
Le service des archives de l'AP-HP est ouvert au public du lundi au vendredi de 9 h à 17 h 30 (7, rue des Minimes, 75003 Paris). Inscription gratuite sur présentation de la carte d'identité.
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