Une pétition sur internet, qui revendique 54 000 signataires, réclame la mise en place d’une « cellule de crise » par le ministère de la Santé afin de répondre aux inquiétudes des familles vis-à-vis de la sécurité du vaccin Meningitec.
Fin septembre, 240 familles ont porté plainte contre le distributeur français de ce vaccin contre la méningite, CSP (Centre spécialités pharmaceutiques), lui reprochant d’avoir acheminé des seringues susceptibles de contenir des résidus de métaux lourds. En effet, en 2014, le laboratoire américain Nuron Biotech avait procédé à un retrait mondial de 21 lots de ce vaccin, suite à la découverte de plusieurs seringues défectueuses. En France, tous les lots ont été retirés par précaution en septembre 2014, et le laboratoire n’a pas recommercialisé le produit, selon l’agence du médicament (ANSM), qui signale qu’il n’y a « pas eu de remontée » d’informations sur d’éventuels effets indésirables du vaccin, ni pour les lots rappelés en 2014, ni pour ceux commercialisés avant.
Les plaintes des 240 familles seront examinées le 24 novembre par le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand.
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