La Fédération internationale de tennis (ITF) a annoncé jeudi l’introduction dès cette année du passeport biologique, dans le cadre de la lutte antidopage.
La décision a été prise par le groupe de travail sur le programme antidopage dans le tennis dans lequel étaient représentés l’ITF, l’association des joueurs professionnels (ATP), l’association des joueuses professionnelles (WTA) et les organisateurs des tournois du Grand Chelem. Cette annonce impliquera une hausse du nombre de tests urinaires et sanguins, notamment hors compétition, sous la supervision de l’ITF. En 2012, l’ITF a procédé à 2 185 tests, dont 187 contrôles sanguins. Elle répond aux demandes de plusieurs joueurs de premier plan, notamment les trois premiers mondiaux, Novak Djokovic, Roger Federer et Andy Murray, qui avaient réclamé l’instauration de ce passeport.
En l’adoptant, le tennis suit une initiative lancée par le cyclisme en 2008, et reprise depuis notamment par le triathlon, l’athlétisme, la natation, le ski ou plus récemment le football, qui l’appliquera lors de la Coupe du monde 2014. Le principe du passeport consiste à détecter le dopage en observant ses effets à travers plusieurs paramètres biologiques tels que l’hématocrite ou le taux d’hémoglobine. Les tests permettent de dresser un profil propre à chaque athlète. En cas de variations anormales des paramètres, l’athlète peut être soupçonné de pratiques dopantes. En France, le parlement a définitivement adopté une loi instituant le passeport biologique dans tous les sports en mars 2012.
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