Les autorités d’Haïti, pays le plus pauvre du continent américain, tentent d’améliorer l’accès aux soins de la population avec l’instauration d’une carte Vitale expérimentale. Cette « carte rose », valable un an, offre à près de 2 000 personnes (400 travailleurs et leurs familles) la possibilité d’accéder gratuitement à des soins de base (en médecine générale et de spécialité) dans cinq centres hospitaliers de l’île. « Il n’est pas normal qu’une personne qui est malade ne puisse aller voir le docteur parce que les soins sont trop chers » a argumenté le nouveau président de la République Michel Martelly, qui a fait de l’accès aux soins un argument de campagne pour l’élection présidentielle de 2011.
Seuls 3 % des dix millions de Haïtiens bénéficient d’une couverture sociale, quand 85 % d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. La part du budget de l’État consacrée à la santé représente moins de 4 %.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature