L’étude épidémiologique parue dans l’« International Journal of Cancer » met en évidence un excès de leucémies infantiles dans un rayon de 5 km autour des centrales nucléaires françaises entre 2002 et 2007. Mais au regard notamment du nombre de cas, de l’incidence de cette pathologie et de l’absence d’un lien statistique entre la fréquence des cas et l’exposition aux rejets radioactifs réels, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) estime qu’il n’y a pas « de conséquences opérationnelles à tirer directement de cette étude, en termes de gestion de risque pour les populations riveraines des sites nucléaires ».
Cependant, l’IRSN souligne que ce « signal statistique, qui rejoint d’autres de nature comparable établis dans le passé, et dans d’autres pays, ne doit pas être ignoré, et justifie la poursuite d’investigations scientifiques ». Les études épidémiologiques d’ampleur internationale doivent être privilégiées et l’effort de recherche sur les effets sanitaires des faibles doses de rayonnements ionisants doit être amplifié « car il subsiste aujourd’hui beaucoup trop d’inconnues dans ce domaine pourtant très sensible pour la société ».
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