Pour ménager la planète, il ne suffit pas d’éviter les impressions intempestives, il faut aussi limiter le stockage des e-mails, renoncer à passer des heures sur Internet et à lire les informations stockées sur une clé USB, conseille une étude de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
L’étude prend en compte l’effet sur le changement climatique (équivalent CO2), l’épuisement potentiel des métaux (équivalent fer), l’épuisement potentiel des ressources fossiles (équivalent pétrole). En sachant que la durée de vie d’une unité centrale ou d’une batterie est de 4 ans et celle des écrans de 6 ans. À cette aune, l’envoi d’un mail de 1 Mo à une personne pèse 19 g équivalent CO2, 4,8 g équivalent Fe et 5,2 g équivalent pétrole.
À raison de 247 milliards de courriels envoyés dans le monde en 2009 (spam inclus) et de 507 milliards attendus en 2013, l’impact n’est pas négligeable. Dans une entreprise de 100 personnes, les envois de courriels (33/jours/employé, d’une taille de 1 Mo, pendant 220 jours) entraînent des émissions de gaz à effet de serre représentant 13,6 tonnes équivalent CO2, soit 13 allers-retours Paris/New York. C’est pis, si les destinataires les stockent. De plus, la recherche d’information sur Internet représente pour chaque internaute, à raison de 949 requêtes/an, 9,9 kg équivalent CO2. Enfin, la lecture du contenu d’une clé USB distribuée à 100 personnes dans une conférence ferait augmenter de 20 % l’empreinte carbone de cette manifestation. Si le temps de lecture dépasse 3 minutes par page à l’écran, mieux vaut une impression recto verso noir et blanc (réglée en mode brouillon).
En conclusion : si conserver les équipements le plus longtemps possible et limiter l’impression restent de règle, l’ADEME conseille en outre d’optimiser ses recherches sur Internet, de ne pas envoyer de copies de courriels inutiles, de nettoyer régulièrement sa messagerie, d’éviter de distribuer systématiquement des clés USB publicitaires.
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