Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les émissions de CO2 – dans les secteurs de l’énergie, industries, transport – ont été, en 2010, les plus élevées dans l’histoire, grimpant jusqu’au niveau record de 30,6 gigatonnes, soit un bond de 5 % par rapport à la précédente année record, 2008.
Ces estimations « sont un avertissement sévère lancé aux gouvernements afin qu’ils accomplissent des progrès rapides », estime la responsable climat de l’ONU, Christiana Figueres. Plus de 190 pays se retrouveront, le 6 juin à Bonn, en Allemagne, pour préparer les négociations sur la lutte contre le réchauffement de la planète : le grand rendez-vous se tiendra en fin d’année à Durban (Afrique du Sud). « Il est clair (que les États) doivent aller plus loin pour mettre le monde sur la voie qui évitera un changement climatique dangereux », a-t-elle poursuivi.
Les négociations onusiennes sur le climat progressent péniblement. À Cancun (Mexique), fin 2010, un accord a minima a été conclu, qui pose les fondations d’une série d’institutions, comme un Fonds vert pour aider les plus vulnérables à faire face au réchauffement du globe. Les négociations ont repris en avril à Bangkok, mais l’intégralité du cycle de discussion a été occupée à la définition de l’ordre du jour des négociations de l’année. Si les États se sont engagés formellement à limiter à deux degrés Celsius la hausse de la température du globe, les actions annoncées par les uns et les autres sont loin de permettre de parvenir à cet objectif.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature