Selon une enquête présentée ce jeudi par l’Union nationale des mutuelles étudiantes (USEM), le lieu de résidence des étudiants (foyer familial, logement individuel, colocation ou résidence universitaire) a un impact sensible en matière d’accès aux soins, de gestion du stress et de conduites addictives. Ainsi, les étudiants vivant au domicile familial « conservent une plus grande proximité avec le système de soins » que leurs homologues résidant en logement individuel ou collectif (40 % des étudiants habitent en famille et 33 % en logement individuel).
D’après cette étude menée auprès de 60 000 étudiants, le taux de consultation d’un médecin généraliste, dentiste, ophtalmologiste, gynécologue ou ORL apparaît « légèrement plus important chez les étudiants résidant en famille ». Les étudiants qui habitent dans leur famille sont moins concernés par le renoncement aux soins pour des raisons financières (11 % contre 20 % pour les étudiants en résidence universitaire). En plus de leur mutuelle étudiante, près de 3 étudiants sur 5 bénéficient d’une mutuelle complémentaire parentale. Par ailleurs, les conduites à risque sont aussi moins fréquentes chez les résidents sous le toit parental : 17,2 % ont un profil de buveur excessif (contre une moyenne de 21,3 %) et 15,7 % ont déclaré une consommation de cannabis (contre 17,7 % en moyenne).
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