La consommation de café à haute dose serait associée à une réduction du risque de cancer du sein RE- (récepteurs estrogéniques négatifs). Des Suédois ont comparé certains facteurs du mode de vie et notamment la consommation de café entre des femmes souffrant d’un cancer du sein et un groupe de femmes témoins (2 818 cas, 3 111 témoins). Résultat : les buveuses de café ont une incidence réduite de cancer du sein, comparées aux femmes qui boivent rarement du café (OR 0,80). Après ajustement pour des facteurs modulant l’incidence du cancer du sein (âge, ménopause, exercice, poids, éducation, antécédents familiaux de cancer du sein), l’effet protecteur du café vis-à-vis du cancer du sein n’est mesurable que pour les cancers RE- (OR 0,43).
Des résultats similaires ont été enregistrés dans une étude allemande, avec une relation moins forte. Les chercheurs invoquent la façon dont le café est préparé et indiquent qu’« il est peu probable que l’effet protecteur soit dû aux phyto-œstrogènes présents dans le café, car il n’y a pas de réduction d’incidence des cancers RE + ».
Jingmei Li et coll. « Breast Cancer Research », 10 mai 2011.
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