Aedes sous surveillance renforcée dans le Midi

Publié le 03/05/2011

La surveillance d’Aedes albopictus, susceptible de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya, est renforcée depuis le début du mois dans le Midi, indique la direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué. Originaire d’Asie et implanté depuis de nombreuses années dans certains départements français de l’océan Indien, le moustique s’est en effet installé dans les Alpes-Maritimes, la Corse, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence et certains quartiers de Marseille.

Il n’y a pas, pour l’heure, d’épidémie dans ces départements, mais, rappelle la DGS, des cas autochtones (2 de dengue et 2 de chikungunya) ont été identifiés pour la première fois l’été dernier dans les Alpes-Maritimes et le Var. D’où l’actualisation du dispositif de lutte mis en place en 2006, avec une surveillance renforcée des populations de moustiques ainsi que des cas humains, qui sont à ce jour exclusivement des voyageurs de retour de zones où ces types de virus circulent. Des actions d’information et de communication sont également lancées à destination des habitants des zones concernées : il importe de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique, à l’intérieur et surtout autour du domicile (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés, etc.).

Quant aux personnes qui se rendent dans des pays où circulent les virus, elles doivent se protéger des piqûres de moustiques dans ces pays mais aussi au retour, si elles résident dans le sud de la France.

Informations sur les sites www.sante.gouv.fr et www.invs.sante.fr.

R. C.

Source : lequotidiendumedecin.fr