La FDA américaine annonce une possible association entre les implants mammaires remplis soit de gel de silicone, soit de solution saline, et un cancer très rare, le lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC). Les femmes porteuses de tels implants pourraient avoir un risque très faible mais significatif de LAGC dans la capsule cicatricielle adjacente à la prothèse. D’une façon générale, le LAGC peut apparaître à différents endroits du corps, y compris les ganglions et la peau. Chaque année, aux États-Unis, ce cancer touche environ une femme sur 500 000 ; une localisation mammaire n’est retrouvée que chez 3 femmes sur 100 millions parmi celles qui n’ont pas d’implant mammaire.
La revue de la littérature*, indique la FDA, fait état de 34 cas chez les femmes porteuses d’implants mammaires remplis soit de gel de silicone, soit de solution saline. La plupart des cas ont été diagnostiqués quand ces femmes ont consulté pour des symptômes comme douleur, grosseur, gonflement, asymétrie. Ces symptômes ont été rattachés à une collection liquidienne (sérome) périprothétique ; c’est l’examen de ce sérome et de la capsule périprothétique qui a conduit au diagnostic.
* Consultable sur le site de la FDA (http://www.fda.gov) sous l’intitulé « Anaplatic Large Cell Lymphoma (ALCL) in Women with Breast Implants : Preliminary FDA Findings and Analysis ».
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