Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, 2013-2017, est à mi-parcours. Mais pour l’Unicef, « le compte n’y est pas ». « Les enfants ne peuvent plus attendre. Sans des mesures spécifiques, ciblées, c’est une génération entière qui pourrait être sacrifiée », dénonce sa présidente Michèle Barzach.
« Aujourd’hui la France compte plus de 3 millions d’enfants sous le seuil de pauvreté, la pauvreté s’ancre pour beaucoup d’entre eux, le changement de paradigme attendu et annoncé n’a pas été réalisé. L’attention particulière en direction des enfants les plus vulnérables (vivant en bidonvilles, mineurs isolés étrangers et enfants en situation de handicap) qui devait être renforcée, n’en a rien été, bien au contraire », poursuit-elle.
L’Unicef déplore en particulier l’absence d’indicateurs spécifiques sur les enfants, qui permettraient d’avoir une connaissance plus fine de leurs besoins.
La généralisation du tiers payant dans les objectifs 2015-2017
Le gouvernement a rendu publique sa nouvelle feuille de route 2015-2017, censée tenir compte des recommandations de l’Inspection générale des affaires sociales. Elle reprend les 5 principes du plan adopté à la suite du comité interministériel de lutte contre l’exclusion en 2013, objectivité, non-stigmatisation, participation, juste droit et décloisonnement des politiques sociales, en leur ajoutant le principe transversal d’accompagnement.
En matière de santé, le plan a permis en 2013-2014 que 600 000 personnes supplémentaires soient couvertes par la CMU-C et l’ACS ; l’ACS a été augmentée de 50 euros pour les plus de 60 ans, le panier de soins a été revalorisé pour la CMU-C, et 10 permanences d’accès aux soins de santé (PASS) ont été mises en place (2 en cours).
Généralisation du tiers payant
Le plan fait figurer au rang des objectifs pour 2015-2017 l’amélioration de l’accès à l’ACS (campagne d’information, suppression des franchises, tiers payant intégral - voté dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015), la généralisation du tiers payant, l’accès gratuit à la vaccination dans certaines structures (centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie, centres de planification et centres d’examen de l’assurance-maladie) et la prise en charge à 100 % des actes de biologie et d’échographie pré et post IVG, toutes ces mesures étant déjà inscrites dans différents projets de loi ou d’actions.
Une concertation en matière de protection de l’enfance est aussi envisagée.
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