Le ministère de la Santé ouvre 455 nouveaux contrats d’engagement de service public (CESP) à destination des étudiants (245) et des internes en médecine (210) à l’occasion de l’année universitaire 2014-2015. Un arrêté paru ce mercredi au « Journal officiel » fixe la répartition de ces contrats par faculté de médecine.
Mis en place en 2010, le dispositif permet aux signataires (à partir de la 2e année) de percevoir une allocation mensuelle de 1 200 euros brut pendant la durée de leur formation. En contrepartie, une fois diplômés, ils s’engagent à exercer à temps plein dans une zone déficitaire durant un nombre d’années équivalent à la durée de versement de la bourse (avec l’obligation de pratiquer les tarifs conventionnés).
880 contrats signés, objectif 1 500 d’ici à 3 ans
« Le contrat est en train de monter en puissance, souligne Sébastien Foucher, président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF). Marisol Touraine a récemment annoncé que 880 CESP avaient été signés depuis le début du dispositif. Ces deux dernières années, environ 400 contrats ont été pourvus. » La ministre de la Santé table sur 1 500 bourses ouvertes à l’horizon 2017.
En dépit de ces résultats encourageants, le carabin estime que la coordination entre les ARS, les services de scolarité et les associations étudiantes pourrait encore être améliorée.
De même, les référents à l’installation qui ont pris leurs fonctions en janvier 2013 dans les ARS sont débordés. « Il s’agit trop souvent d’une étiquette qu’on a collée à quelqu’un qui a déjà beaucoup d’autres missions », regrette Sébastien Foucher.
Les signataires des premiers CESP commencent à s’installer. « La prochaine étape doit être le partage d’expérience entre ces médecins et les nouveaux signataires du contrat », poursuit le président de l’ANEMF.
Ces dernières années, 90 % des CESP étaient réservés à la médecine générale. Cette fois, 20 % des postes sont ouverts pour les autres spécialités, essentiellement en ophtalmologie et en pédiatrie.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature