Des aides-soignants et des agents d’entretien qui effectuent des actes infirmiers au bloc opératoire hors de tout cadre légal : iTélé a mené l’enquête et épingle quatre cliniques privées et deux hôpitaux publics, situés à Tours, Agen, Avignon, Béthune, Rennes et Bayonne.
L’Ordre national des infirmiers a déposé six plaintes auprès de différents parquets, pour « exercice illégal de la profession d’infirmier » et « mise en danger d’autrui ». Les plaintes ciblent les « faux infirmiers » qui ont pratiqué des sutures sans y être habilités, mais aussi les chirurgiens et les chefs d’établissement, pour « complicité d’exercice illégal et mise en danger d’autrui ».
Déjà cinq plaintes en 2011 et 2012
Cinq plaintes avaient déjà été déposées par l’Ordre des infirmiers entre février 2011 et juillet 2012 à l’encontre de 14 aides-soignants et un agent d’entretien selon les mêmes qualifications. Trois d’entre elles sont aujourd’hui à l’instruction et deux autres font l’objet d’enquête préliminaire, rappelle iTélé.
L’information est portée sur la place publique au moment même où l’ordre infirmier joue son avenir : la loi de santé publique, dont Marisol Touraine a présenté les grandes lignes ce jeudi, prévoit sa suppression. Inacceptable aux yeux de Didier Borniche, président de l’ordre, attaché au rôle de « lanceur d’alerte ». L’ordre infirmier, rappelle-t-il, a été créé « pour garantir la qualité des prises en charge et la sécurité des patients ».
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