Le plan gouvernemental de réduction des dépenses publiques, qui programme 3,5 milliards d’euros d’économies en trois ans sur le seul poste du médicament (via les baisses de prix), aura eu raison de la patience des industriels du secteur. Le conseil d’administration du LEEM (Les entreprises du médicament) a ainsi suspendu à l’unanimité sa participation aux travaux du conseil stratégique des industries de santé (CSIS) et du comité stratégique de filière des industries de santé (CSF).
La colère de l’institution patronale de l’industrie pharmaceutique est à la mesure de sa désapprobation. Car ces économies s’ajoutent à celles qui sont demandées depuis trois ans aux industriels dans le cadre des lois de financement de la sécurité sociale (à hauteur d’environ un milliard d’euros chaque année).
L’institution ne ferme pas la porte à toute discussion. Elle demande au gouvernement d’engager le dialogue sur le retour à un « niveau de contribution juste et proportionné du médicament ».
Mais dans l’immédiat, la réunion plénière du comité stratégique de filière (CSF), prévue le jeudi 5 juin en présence de plusieurs ministres, a été annulée.
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