Des données fournies récemment par la CNAMTS à la demande de l’ANSM et portant sur les hospitalisations pour entéropathies chez les patients traités par des sartans confirment que seul l’olmésartan semble associé à une augmentation d’entéropathies sévères.
Chez les patients traités pour hypertension artérielle par cet antihypertenseur, la présence de signes cliniques évocateurs d’entéropathie (diarrhée chronique sévère et perte de poids notamment) doit faire considérer l’arrêt du traitement, particulièrement en l’absence d’étiologie pouvant être à l’origine de ces symptômes.
L’avis d’un gastro-entérologue, particulièrement en cas de persistance des symptômes, est requis. L’arrêt de l’olmésartan entraîne habituellement une amélioration des signes cliniques. L’ANSM réitère et renforce ses recommandations formulées en juillet 2013 concernant les patients traités par olmésartan (Alteis, Alteisduo, Axeler, Olmetec, CoOlmetec, Sevikar).
Microbiote : mieux informés, des Français à mobiliser pour la recherche
La dérivation biliaire du bypass gastrique Roux-en-Y protège du cancer colorectal
L’instabilité chromosomique pourrait prédire la réponse à la chimiothérapie
Pour perdre du poids, le jeûne intermittent est équivalent aux régimes hypocaloriques