Une étude annonce l’explosion des consultations médicales par internet dans le monde

Publié le 14/03/2014

Les médecins du monde entier réaliseront cette année cent millions de consultations par internet, soit une augmentation de 400 % par rapport à il y a seulement deux ans, affirme une étude publiée jeudi au Panama dans sa version espagnole.

Selon Francisco Martín, gérant du cabinet conseil Deloitte chargé de l’étude, cette augmentation exponentielle est due aux « nécessités de réduire les coûts sanitaires dans de nombreux pays industrialisés et au meilleur accès d’une grande partie de la population aux nouveaux supports et technologies ».

Effet du haut débit et des objets connectés

En 2014, les ventes mondiales de smartphones, tablettes, ordinateurs personnels, téléviseurs et consoles vidéos vont dépasser 541 milliards d’euros, soit 36 milliards d’euros de plus qu’en 2013 et près du double d’en 2007, selon l’étude.

Les visites médicales par internet (eVisits) ont pour spécificité d’obtenir des informations sur le patient et sa condition via des formulaires, des questionnaires et des photographies. Ce processus utilise différents programmes, applications et supports technologiques afin d’obtenir un diagnostic et une prescription sans se déplacer.

De nombreux sites en France

L’usage généralisé des ordinateurs et d’Internet et l’utilisation massive de dispositifs mobiles combinée à un réseau haut débit sans fil à prix abordable devrait générer un engouement pour les consultations virtuelles, prévoit l’étude. Selon l’enquête, les consultations par Internet seront particulièrement prisées aux États-Unis et au Canada, qui pourraient en compter jusqu’à 75 millions en 2014. Selon le document, les eVisits ont également un fort potentiel de développement au Royaume-Uni et au Danemark, au Kenya et en Indonésie.

En France également, de nombreux sites de e-consultation apparaissent et se proposent de mettre en relation des médecins et des patients, ou des personnes s’interrogeant sur une question médicale.

Avec AFP

Source : lequotidiendumedecin.fr