Une équipe de chercheurs ont éliminé complètement une souche SIV - équivalent du VIH chez l’homme - hautement pathogène sur la moitié d’une population de macaques rhésus vaccinés par le RhCM/SIV, une protéine SIV portée par un cytomégalovirus.
L’équipe de l’Oregon (Scott G. Hansen et coll.) avait déjà montré par le passé que la moitié des singes infectés par la souche SIVmac29, très pathogènes, présentaient une réponse immunitaire durable.
Dans cette dernière lettre adressée à « Nature », la même équipe montre qu’après une dissémination virale lymphatique et systémique de la même souche, la réplication du SIV est encore observée dans plusieurs réservoirs pendant quelques semaines. Cependant, au cours du temps, les macaques Rhésus perdent tout signe d’une infection chronique et ne présentent aucune charge virale tissulaire ou plasmatique.
De plus, les techniques PCR ultrasensible et PCR reverse transcriptases réalisées entre la 69e et 172e semaine ne retrouvent aucune trace d’ADN ou d’ARN viral.
Ces résultats, estiment les auteurs, donnent les premiers signes d’une élimination possible du virus SIV et suggèrent que les réservoirs peuvent maintenir une surveillance immune médiée par les cellules T et maintenue active grâce aux vecteurs cytomégalovirus.
Nature (2013) doi:10.1038
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