Le 1er octobre sera lancé le programme ADITEC (Advanced Immunization Technologies), qui vise à accélérer la mise au point des prochaines générations de vaccins humains. Le programme, qui regroupe des scientifiques de 42 institutions et entreprises, de 13 pays européens, est financé notamment par la Commission européenne, à hauteur de 30 millions d’euros. Tous les aspects de la recherche sont concernés, depuis la recherche fondamentale jusqu’aux essais cliniques et la santé publique, en passant par les nouvelles technologies.
Aux côtés d’équipes prestigieuses européennes mais aussi américaines, l’Institut Pasteur sera très impliqué dans le consortium ADITEC, avec la participation de l’unité de Régulation immunitaire et vaccinologie (INSERM U1041) dirigée par le Pr Claude Leclerc. « Pour l’Institut Pasteur, qui a été à l’origine de disciplines majeures qui ont permis la naissance de la vaccinologie, cette discipline reste une priorité. Il est aujourd’hui possible, grâce aux progrès scientifiques, d’envisager de nouvelles formes de vaccination, tant pour renforcer la lutte contre les maladies existantes que pour envisager des parades à celles qui nous menacent », a déclaré le Pr Alice Dautry, directrice générale de l’Institut. Selon elle, beaucoup reste à faire, « c’est pourquoi la création du consortium ADITEC qui favorisera la mise en commun des expertises est aujourd’hui essentielle ».
Le projet associe également des industries pharmaceutiques et des sociétés de biotechnologie et est soutenu par l’Organisation mondiale de la santé.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature