Ainsi, selon un rapport et des projections de l’American Heart Association (AHA) rendu public aujourd’hui, le coût des traitements des maladies cardio-vasculaires aux États-Unis va être multiplié par trois d’ici à 2030, en raison du vieillissement de la population.
« Si notre capacité à prévenir et à traiter les maladies cardio-vasculaires reste inchangée, les coûts vont tripler en vingt ans sous le simple effet des changements démographiques », explique ainsi le Dr Paul Heidenreich, président du groupe d’experts de l’AHA qui a produit ce rapport, publié dans la revue de l’association « Circulation ».
Les experts insistent sur la nécessité de mettre en œuvre une politique de prévention pour tenter d’inverser la tendance. Les maladies cardio-vasculaires sont aujourd’hui la première cause de mortalité aux États-Unis, et elles représentent 17 % des dépenses de santé du pays. « Des interventions précoces et des politiques publiques appropriées sont absolument nécessaires pour réduire les taux alarmants d’obésité, d’hypertension, de tabagisme et de cholestérol », insiste Nancy Brown, présidente de l’AHA.
L’étude de l’American Heart Association laisse cependant un espoir : elle ne prend pas en compte le fait que « de nouvelles découvertes médicales pourraient contribuer à réduire l’incidence des maladies cardiovasculaires », souligne le Dr Heidenreich.
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